29 septembre, 2006
TIIIIMMMMBEEEERRRRRR !
On s’apprête à retourner dans le nord pour le week end. Notre petit paradis… Ça me fait penser à la semaine passée. Un moment touchant… Oui oui, en 2006, moi, je trouve ça touchant. Je me suis arrêtée pour contempler et je me suis trouvée chanceuse.

Picture this…

La créature (c’est moi ça !) à ses fourneaux, cuisinant un bons repas pour la parenté (sa famille, son oncle, sa tante, sa cousine, son beau-frère)… Elle porte la louche remplie de potage de patate douce à sa bouche en jetant un coup d’œil dehors. Elle y voit son homme, son mâle… Dans le bois, arborant fièrement la chemise rouge à carreaux et la casquette, chain saw à la main, en train de couper du bois avec son frère.

Je l’aime moi cette image là. Pleine de force et de tradition.

À quelques jours de la célébration des 40 ans de l’île, je suis émue et enchantée de voir que Martin prend sa place de plus en plus, met le terrain à sa main. Tous les hommes de ma vie y ont mis du leur. Mon grand-père, mon père, mon beau-père, mon oncle, mon frère. Et toutes les femmes de ma vie y ont préparé de la soupe pour la famille. C’est ma plus belle tradition qui se continue.

(En plus, il portait la casquette bleu marine de Giorgio, orné de décorations ‘or’, écrit Captain dessus. Le boutte du boutte !)

Et ce qu’il y a de plaisant avec Martin et moi, c’est qu’être dans les rôles inversés, on aurait autant trippé! Il a ses recettes secrètes qu’il aime nous concocter. Et moi, j’aime bien me faire passer pour One of the Boys et faire des activités tel de défrichage ! Mais cette fois-çi, c’est l’image typique qui m’a touché.

Ces temps-ci, je m’arrête immanquablement lorsque j’entends la chanson Dégénération de mes Aïeux. J’aurais tellement aimé vivre dans ces temps-là. J’aurais pu faire mon rêve ultime ! Des tartes et des bébés ! Cette vision au chalet m’y a fait penser. Je me réjouis et me réconforte… Je la vis un petit peu, cette vie.


Dégénération, Mes Aïeux

Ton arrière-arrière-grand-père il a défriché la terre
Ton arrière-grand-père il a labouré la terre
Et pi ton grand-père a rentabilisé la terre
Et pi ton père, il l'a vendu pour devenir fonctionnaire

Et pi toé mon petit gars tu sais pu ce que tu vas faire
Dans ton petit trois et demi bien trop cher, frète en hiver
Il te vient des envies de devenir propriétaire
Quand tu rêves la nuit d'avoir ton petit lopin de terre

Ton arrière-arrière-grand-mère elle a eu quatorze enfants
ton arrière-grand-mère en a eu quasiment autant
Et pi ta grand-mère en a eu trois c'était suffisant
Et pi ta mère en voulait pas toi t'était juste un accident

Et pi toé ma petite fille tu changes de partenaire tout le temps
Quand tu fais des conneries tu t'en sauves en avortant
Mais y'a des matins tu te réveilles en pleurant
Quand tu rêves la nuit d'une grande table entourées d'enfants

Ton arrière-arrière-grand-père il a vécu la grosse misère
Ton arrière-grand il ramassait les sennes noires
Et pi ton grand-père miracle est devenu millionnaire
Ton père en a hérité il l'a tout mis dans ses réers

Et pi toé petite jeunesse tu bottes ton cul au ministère
Pas moyen d'avoir un prêt dans une institution banquaire
Pour calmer tes envies de holduper la caissière
D'une idée ivre qui part de simplicité volontaire

Tes arrières-arrières-grands-parents ils savaient comment fêter
Tes arrières-grands ça souignait fort dans les veillé
Pi tes grands-parents ont connu l'époque yé-yé
Tes parents c’était les discos c'est là qu'ils se sont rencontrés

Et pi toé mon ami qu'est-ce que tu fais de ta soirée
Éteint dont ta T.V. faut pas rester encabané
Heureusement que dans vie certaines choses refusent de changer
Enfiles tes plus beaux habit car nous allons ce soir danser

Libellés :

 
posted by MHH at 29.9.06 | Permalink | 3 comments
28 septembre, 2006
Aaahhh! Pis... Why not pinotte?



Un blogue... Moi.... Ça me ressemble tellement pas! Qu'est ce que le monde pourrait bien trouver d'intéressant à ma petite vie, ma p'tite affaire...

Je ris avec clins d'oeil et amour de mon homme qui écrit ses péripéties sur le sien... Mais pourtant je m'y rends et je les lis avec intérêt. Une autre personne que je connais, une jeune auteure-compositrice-interprète, écrit aussi un blogue. Oui. Mais elle, je me dis, elle a quelque chose à dire. C'est une artiste. Pourtant, elle y parle aussi de son petit et très joli quotidien. Et j'adore la lire! Avec le plus grand des plaisirs.

Je suis partagée entre le fait de trouver qu'un blogue pour et sur moi serait des simples mots jetés au vent. À la limite une perte de temps. Et penser beaucoup de moi que de croire que des gens viendront lire ma vie. Mais de l'autre côté, je suis sûre que ma maman et ma Mona, parmi d'autres, seront bien contentes de venir lire ce qui se passe de bon par chez-nous. Bien contente que je pourrai, par ce site, envoyer à mes amies des liens vers des photos de nos soupers de chicks. Bien contente d'avoir trouvé une façon d'écrire ce qui me plaît, ce qui me touche, ce dont je veux me souvenir. Tout ce que je ne voudrais pas qui passe dans l'oubli. Après tout, y a personne qui sera forcé de venir le lire, mon blogue!

J'ai toujours voulu écrire un journal, garder en note mes bonheurs. Mais ceux qui me connaissent savent bien.... Je n'ai pas cette discipline. Et je perdrais constamment mon journal sous mes diverses piles!

Voici donc une façon facile et agréable de le faire. Le web comme journal, c'est nouveau, c'est beau, c'est plein de couleurs. Ça me tente! Mais c'est tellement pas moi...

Alors voilà, la partie ''pas moi'' en moi s'assume et se lance! Je suis, à partir de cet instant précis... Une blogueuse!

Libellés :

 
posted by MHH at 28.9.06 | Permalink | 6 comments