Aujourd'hui, ma petite famille, l'homme et Corinne, passaient la journée ensemble à la maison. J'ai pensé à eux toute la journée. J'aurais tellement voulu être avec eux! Jouer dans la neige une journée où je devrais travailler. Déjeuner au pain doré. Faire une bataille d'oreiller. Écouter un film de princesse collées.

Je les imaginais mes deux joyeux moustiques...

J'étais loin de me douter qu'eux pensaient à moi autant que je pouvais les avoir en tête (et en coeur). J'ai eu une petite idée quand l'homme m'a écrit qu'en l'honneur de la journée de la femme, ils s'occupaient du souper pour ce soir.

Mais c'était une bien petite idée...

Ils ont fait les choses en grand.

Mon acceuil? Deux larons que j'ai l'air de surprendre en train de préparer un mauvais coup. Complices et souriants, ils me pressent vers le sous-sol. Je ne peux rien voir de ce qu'ils préparent. Ouste Stella!

Je descends en bas et m'installe tranquilement devant la télévision. (Wow! C'est le fun faire ça tout de suite en revenant de travailler!) Je les entendais s'affairer, préparer leurs affaires...

Adorable!

- C'est prêt!

Je monte en haut escortée de Corinne. La table est mise comme lors des grands soirs. La nappe, le pichet d'eau, la bouteille d'Ice Wine dans le sceau, un énorme bouquet de fleurs jaunes et orange... Un repas complet - entrée, repas principal et dessert - qui m'attend et deux amours fiers de leur coup. La maison est étincelante. L'amour y est partout.

Ils ont eux aussi pensé à moi une bonne partie de la journée.

Il y a dire ''Je t'aime'' et faire ''Je t'aime''. Je suis dans les chanceuses de ce monde: on me le dit, et on me le montre.

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