Ce n'est pas un petit bonheur aujourd'hui m'emmène à écrire, mais bien une inquiétude profonde suscitée par la lecture d'un article. (À mon tour de remercier Renée-Claude de l'avoir affiché sur son blogue.)

On y parle des parents-roi... Des adultes, oui oui, des ADULTES, qui font beaucoup plus que jouer aux gérants d'estrade... Ils tentent de régner, et le terme est juste, dans les classes de leurs enfants... Ou de leur enfant devrais-je dire... L'enfant-roi bien sûr...

Vous lecteurs qui êtes principalement ma famille et mes amis... Jurez que si vous me voyez un jour déraper vers le centième des exemples que vous lirez dans cet article, vous me prendrez par le collet (au sens figuré) et me remettrez les pensées dans le socket!

Maman et papa, vous qui êtes d'anciens professeurs... Je suis tellement heureuse que vous ayiez enseigné dans un monde meilleur, il y a plusieurs années... Contente pour la qualité de l'enseignement que vous avez pu donner. Et contente aussi parce qu'il y aurait eu des guerres nucélaires je crois si des parents avaient essayé leur manège avec les miens. Fondamentalement adeptes du gros bon sens, mes parents auraient, en bon québécois du 21 siècle, péter une coche! En fait, ils en auraient péter plusieurs des coches!

Si vous pensez que je parle beaucoup aujourd'hui... Vous n'avez rien vu!!! Quand je rentrais à la maison avec un C dans mon bulletin, c'est moi qui se faisait chicaner... Pas le prof! Et c'était très bien ainsi.

(À part une exception.... J'avais fait de GROS efforts pour atteindre un B en comportement à défaut de quoi je n'aurais pas pu aller passer l'été au camp High Point pour lequel littéralement, je vivais. J'avais parlé au prof de cette problématique et lui avait demandé de m'aider à garder le cap. Elle ne m'aimait pas. C'était la 2e année de suite qu'elle m'avait et elle ne m'aimait pas. J'ai fait de gros efforts, et au-delà de l'effort, j'avais réussi à atteindre un niveau de comportement OK et je crois vraiment, honnêtement, sur mon honneur, que je méritais mon B. (Et on s'entend que je ne faisais que parler beaucoup. J'ai jamais été impolie de ma vie, jamais usé de violence, j'avais juste des bonnes notes, etc). Eh bien madame Beaudoin m'avait mis un C++ !!!!!!! Un C, avec 2 +!!! Adepte du gros bon sens, ma mère m'a laissé aller au camp...)

Bref! À part cet incident, (ou une fois où notre prof de 2e année faisaint plus d'erreurs en écrivant que nous autres) jamais mes parents n'auraient interférer avec l'école ou nos profs à moins vraiment d'un conflit majeur. C'est moi qui était punie pour mes notes de comportement ou pour mes résultats d'examens. Ce n'est pas le prof qui avait fait un examen trop difficile. Merci mes parents!

Nous avons nous-même un chalet dans les Laurentides et nous demeurons à Ste-Julie. JAMAIS, JAMAIS il ne m'est venu en tête d'aller chercher Corinne plus tôt afin de sauver le traffic. Je ne peux pas croire que des parents élèvent leurs enfants en leur apprenant que sauver du traffic est plus important que de suivre son programme scolaire.

J'aimerais que les enseignants de Corinne et de mes futurs enfants les éveillent au plus de styles de littérature possible afin qu'ils soient quasi certains de trouver un style, un auteur qui les branche. À moins que le livre choisi traite de pornographie ou de violence graphique, jamais je ne dispenserais mon enfant de faire un travail scolaire sur un livre qui heurte nos valeurs familiales! Au contraire, je le lirais aussi et en discuterais ensuite avec lui pour faire le lien ou la différenciation d'avec ce que nous vivons. Le gros bon sens!

Je crois qu'il y a des exceptions. Des parents dont les enfants ont un léger handicap, ou une condition spéciale, et qui suivent le programme régulier doivent s'assurer que l'enseignant comprend bien la situation particulière de leur enfant. Mais un coup que le tout a été expliqué et compris, il faut laisser aux enseignants le contrôle de leur navire.

C'est-tu moi qui capote???

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