Oh que la joie est à son paroxisme!!!

Plusieurs d'entre vous connaissez Mélissa, ma bonne amie, une des indissociables "Filles de Laval", récemment re-surnommées "Les Lavalloises".

Eh bien voyez çi-bas un texte paru dans le Devoir de ce matin qui parle d'elle!!!

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La jeune Québécoise Melissa Mongiat fait partie des dix designers les plus prometteurs de la planète, selon le prestigieux magazine WallPaper

Melissa Mongiat est une jeune designer québécoise de 28 ans. L'automne dernier, elle a été choisie par le prestigieux magazine anglais WallPaper pour faire partie d'un club sélect: celui des dix jeunes designers les plus prometteurs de la planète.

Melissa Mongiat est une fille discrète, voire effacée. Pourtant, elle est ambitieuse. Si ambitieuse qu'il y a deux ans, un diplôme de l'UQAM en design graphique et quelques années d'expérience professionnelle en poche, elle a décidé d'aller faire une maîtrise en «environnements narratifs» au très réputé Central Saint Martins College of Art and Design de Londres.

Cette décision lui a demandé beaucoup de sacrifices: travailler avec acharnement et être prête à s'endetter de plusieurs dizaines de milliers de dollars. Mais au mois de novembre dernier, Melissa a vu ses efforts plus que récompensés: le magazine WallPaper arrivait avec une invitation. Accompagnée de neuf autres jeunes designers de partout à travers le monde, elle a participé à une séance de photographie à New York. Un week-end de rêve qui a permis à Melissa de rencontrer des gens influents et d'être immortalisée en robe de chez Barney's et en escarpins Sonia Rykiel sur le chantier de construction du futur siège social du New York Times. Melissa, Cendrillon du design, n'est pas habituée à de si grands honneurs.

Pourtant, «promising» et «next big thing» sont des expressions que les gens de WallPaper ont employées pour parler de ce groupe dont elle fait maintenant partie. Si WallPaper a retenu sa candidature, c'est d'abord et avant tout pour les projets qu'elle a réalisés avec sa collègue Arlete Castelo pour le Royal Festival Hall, une salle de concerts située sur le bord de la Tamise, à deux pas de la Tate Modern. En 2005, le RFH, temporairement fermé pour rénovations, a eu l'idée de faire appel aux deux jeunes femmes afin de créer un événement autour du chantier, un geste qui avait pour but de ramener la vie dans ce coin de Londres nommé le Southbank.

La première intervention des deux designers, intitulée Gamelan Playtime, était une sorte d'instrument de musique géant. Une palissade de 18 mètres de long avait été recouverte de senseurs qui, lorsque stimulés par le contact humain, émettaient les différents sons composant le gamelan, un ensemble instrumental originaire d'Indonésie.

Pour le deuxième projet, elles ont utilisé la même palissade pour explorer le thème du «gratteux». Intitulé Hidden Love Song (en l'honneur d'une pièce du compositeur anglais classique Mark-Anthony Turnage), ce projet permettait aux gens de découvrir des paroles et des sons tout en révélant petit à petit les silhouettes cachées derrière la surface recouverte d'encre à gratter. «J'ai un cheminement un peu étrange, affirme Melissa. C'est en travaillant pour une firme d'architectes que j'ai compris que ce qui me passionnait, c'était d'appliquer le design graphique et les communications à l'espace.»

La carrière de Melissa Mongiat est bien lancée. En tant que designer d'environnements interactifs, elle pourrait certainement participer à des projets d'envergure en Grande-Bretagne.

Pourtant, elle voit les choses autrement: «Londres est une ville superbe, dit-elle, mais il est temps de rentrer à la maison!» Melissa a fait son choix. Elle quittera Londres pour Montréal en juin prochain et ne fera donc pas partie de ces expatriés qui ne reviennent jamais au pays. Mais le Québec est-il prêt à se montrer avant-gardiste et à oser la conception des projets interactifs?

Espérons-le.

Collaboratrice du Devoir - Collectif Milk ans Tales: www.milkandtales.com - WallPaper Magazine (en kiosque le 28 janvier): www.wallpaper.com/print

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C'est-tu pas beau ça!? Les Lavalloises ont de quoi être fières!

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